Danses Orientales
De l'Egypte aux pays du Golf, en passant par le Liban et l'Irak, les danses orientales sont intrinsèquement liées. Ce que l'on sait moins c'est que l'Inde a joué un rôle prépondérant dans l'évolution de beaucoup d'entre elles.
Ci-dessous, quelques explications sur les genres abordés en cours et leurs impacts positifs sur votre santé et développement physique.
Danse orientale
Raks el Sharqi, Danse égyptienne
Mystérieuse, envoûtante, reptilienne, exotique, sensuelle,...
Tant d'adjectifs employés pour qualifier la danse orientale, souvent nommé à tord "danse du ventre".
Ce terme est considéré comme péjoratif au sein de ce qui la pratique.
De façon générale, cette danse se caractérise par la dissociation des parties du corps (isolations) qui peuvent bouger indépendamment l'une de l'autre.
Ce cours existe en collectif
Le Mercredi de
19h00 à 20h00
au
centre de danse Alésia
119 ave du Général de gaulle
paris 14
Son origine remonte à des temps ancestraux, lorque la danse était liée à l'esoterisme. Considérée comme ancien rite de fertilité durant l'Egypte pharaonique, elle est reconnu comme une des danses les plus anciennes au monde.
Suzanne de Soye : "Du temps des pharaons, les prêtresses sacrées faisaient tournoyer leur corps et ondulaient leur ventre afin que la déesse de l’amour et de la fécondité, vienne prendre possession d’elles
C'est néanmoins au Xe siècle qu'elle se développe considérablement avec l'arrivée des gitans de l'Inde. Ces derniers fusionnèrent leur art , "Kalbelia" avec les rites déjà présent en Egypte, et créèrent se qui se rapproche le plus aujourd'hui à la danse orientale.
Ils ouvrirent la notion de représentation à l'Orient.
Mais c'est en 1926 que fût ouvert au Caire par la danseuse et actrice syrienne Badia Massabni, le premier cabaret égyptien “Le Casino Opéra”. D'ici remonte la création du costume deux pièces .
Portant le nom de "Raqs el Sharqi" dans son pays d'origine, elle a connue de nombreuses influences et comporte aujourd'hui de nombreux styles différents.
Le Baladi: Pratiqué dans une longue robe surmontée d'un foulard, la tête souvent couverte également, le baladi, qui signifie "du pays", est une danse connectée avec la terre, carctérisée par des mouvements amples et lents des hanches ainsi que d'ondulations. C'est la danse du peuple.
Le Sharqi: Il est la forme de danse considérée comme la plus "noble", celle représentée sur scène au Casino. Elle est plus saccadée que le Baladi, incluant des mouvements "frappés" ainsi que des déplacements, le plus souvent joués sur demi pointes. Les mouvements gracieux des bras, souligne les courbes tout autant que le costume deux pièces portés à cet égard.
Raks Asaya: Appelée aussi "Saidi", c'est la danse de la canne. Inspirée de l'art martial pratiqué par les hommes avec le "Tahtib" (Bâton), cette danse est exercée dans les mêmes apparats que ceux du Baladi. Elle est toutefois féminine et ne représente plus du tout le combat.
Accessoires utilisés:
Le Voile
Les Sagats : Petites cymbales se portant sur les doigts.
Le Shamadan : Chandelier se portant sur la tête.
La Melaya :Grande étoffe séparée au milieu par une broderie et décorée avec des paillettes dorées ou argentées.
Les Ailes d'Isis: Voile plissé semblable aux ailes d'Isis.
Les Eventails: A plume ou à volant.
Et le sport dans tout ça?
Contrairement à ce que l'on peut penser, la danse orientale ne se limite pas à des mouvements du bassin.
En effet, elle sollicite souplesse et tonicité du buste, des épaules, des bras, des mains, du bassin et du ventre.
Elle permet de tonifier les cuisses, d'assouplir les articulations, de bien développer les abdominaux et d'entretenir le dos.
Certains mouvements amples demandent une souplesse du dos mais l'essentiel réside dans la contraction musculaire, si bien qu'on peut pratiquer cette danse à tout âge en fonction des limites de chaque danseuse ou danseur.
La respiration est également une notion indispensable de la danse orientale, notamment pratiquée pour faciliter la grossesse et préparer les femmes à l'accouchement.
Au delà du sport, Isoler chaque partie du corps, synchroniser différentes énergies pour un déplacement gracieux avec une vibration du bassin, un cercle de la poitrine, des bras bien tenus tout en gardant une expression détendue ! C’est un sacré challenge qui s’acquiert pas à pas. Pour celles qui ne se laisseront pas décourager par les premières tentatives infructueuses, c’est l’occasion d’améliorer sa motricité, son équilibre, bref sa proprioception (perception du corps) !
Kawleeya
Danse "gypsie" iraquienne
Kawleeya, Qawliya ou encore Kawliya est avant tout le nom d'une communauté iraquienne originaire de l'Inde.
Signifiant littéralement "gitan", cette danse autrefois jugé disgracieuse car pratiquée dans la rue en échange de quelques pièces est aujourd'hui très populaire, notamment dans les pays du Golf.
C'est une danse puissante et passionnée qui peut être représentée sur scène en solo ou en groupe.
Elle se caractérise par de vif mouvements de tête, ponctuant le rythme , mouvant impétueusement la chevelure;
de sursauts de buste, semblable parfois à des convulsions, de mouvements de hanches amples et saccadés, et de déplacements se ponctuant de petits rebonds élégants.
Très différente de la Danse Orientale, elle n'est pas vraiment comparable à cette dernière. Néanmoins, le jeu entre le public, les musiciens et la danseuse est incontournable.
C'est une danse vibrante, brutale et pleine d'énergie, tant est si bien que la danseuse de Kawleeya suggère la "transe" à travers ses chorégraphie, d'où la proéminence des mouvements de tête, à droite, à gauche, circulaire et même trembler (shimmies) . Un travail au sol est également une habitude pour traduire cette emprise de la musique, des paroles, de la danse sur la danseuse.
Et le sport dans tout ça?
C'est une danse très cardio car elle est constamment ponctuée de rebonds. On pratique un échauffement indispensable pour ne pas froisser les cervicales.
Cette danse tonifie les muscles des cuisses et des bras, améliore la souplesse des hanches, du buste, du dos et du cou.